
Auteur : annachoeur
Les contes d’Hoffmann
Les contes d’Hoffmann
Description de l’Œuvre
Description Prologue Acte 1 Acte 2 Acte 3 Epilogue
Les Contes d’Hoffmann, un testament en forme de chef-d’œuvre. Pour son chant du cygne, Jacques Offenbach signe un ouvrage à rebours de ses opérettes satiriques et décapantes qui moquaient, tout en l’enchantant, un Second Empire en quête de plaisirs et d’oubli. Certes, Offenbach n’oublie pas d’amuser dans cet opéra fantastique, mais il colore les aventures du poète Hoffmann d’une dimension noire et fatale – à l’image des quatre figures maléfiques qui l’accompagnent et le poussent au malheur. Dans cette quête de l’absolu et de l’idéal féminin, la griserie se mêle au macabre, la veine populaire aux embrasements lyriques. Les Contes d’Hoffmann, ce sont trois époques de la vie sentimentale d’un homme, trois histoires formant un opéra inclassable, chef-d’œuvre du romantisme français, dédale de vertige et de légèreté.
Résumé
A Munich, dans la taverne à vins de Luther – là où débute et finit l’opéra – le poète Hoffmann, flanqué de son confident Nicklausse, entame le récit de ses trois amours malheureux, dans lesquels le conseiller Lindorf a joué un rôle crucial, vêtu de trois costumes différents, tous plus diaboliques les uns que les autres. Dans la passion folle d’Hoffmann pour la poupée Olympia, Lindorf est devenu Coppélius, camelot brisant net le rêve impossible du poète. Face à la cantatrice Antonia, il a été le Docteur Miracle, charlatan maléfique dont les conseils ont foudroyé la jeune fille, et tué par là même l’amour éperdu d’Hoffmann pour elle. A Venise enfin, le magicien Dapertutto a manœuvré la courtisane Giulietta – objet des désirs d’Hoffmann – pour qu’elle obtienne de lui son reflet – autrement dit son âme. Mais Giulietta a fui, et la jalousie et le crime se sont mêlés à cette histoire sordide, funeste une fois de plus.
Prologue
Le poète Hoffmann s’est mis en tête de raconter ses amours – trois amours malheureux mis en échec par trois personnages maléfiques, peut-être une seule et même incarnation du Diable, peut-être cet inquiétant conseiller Lindorf qui rôde et se moque de lui. Ivre, Hoffmann commence par entonner la légende de Kleinzach, avant de se laisser rattraper par ses passions tristes.
Extrait : « Il était une fois à la cour d’Eisenach »
Acte 1
Ebloui par la beauté d’Olympia, que le Docteur Spalanzani a présentée avec malice, Hoffmann s’est laissé aveugler : cette Olympia qu’il aime est une poupée ! Un automate ! Doué d’un vocabulaire très limité, mais capable néanmoins de réciter de sa voix suraiguë de délicieux couplets. Et d’étourdir totalement Hoffmann.
Extrait : « Les oiseaux dans la charmille »
Acte 2
Olympia a été détruite par Coppélius, et Hoffmann s’est brusquement réveillé de ses illusions. Son deuxième amour s’appelle Antonia : cette douce jeune fille est chanteuse, mais atteinte d’une maladie mortelle qui lui interdit la moindre vocalise. Hoffmann, tout comme le père d’Antonia, lui recommandent d’être sage et de se retenir. Mais l’intervention du Docteur Miracle est fatale, qui lui ordonne de chanter et de chanter encore, osant même lui faire apparaître sa mère en songe. Antonia s’écroule mortellement.
Extrait : « Ta mère, oses-tu l’invoquer ? »
Acte 3
La nouvelle passion d’Hoffmann l’entraine à Venise, où il s’est épris de la courtisane Giulietta, sous le pouvoir du magicien Dapertutto. En compagnie de Nicklausse, confident d’Hoffmann, Giulietta entonne une barcarolle Belle nuit, ô nuit d’amour ….
Extrait : « Belle nuit, ô nuit d’amour »
Epilogue
On retrouve Hoffmann dans la taverne de Luther où il a livré ses trois récits. Qu’espérer désormais ? Une nouvelle conquête ? Lindorf lui chipe à l’instant même la cantatrice Stella, qui pourrait être l’incarnation des trois femmes qu’il a aimées. Que faire sinon se saouler encore ? La Muse attire alors le poète, tâchant d’adoucir ses peines à jamais : « des cendres de ton cœur réchauffe ton génie ».
So wahr die Sonne scheinet, Robert Schumann
SO WAHR DIE SONNE SCHEINET, Robert Schumann
Comme le soleil brille,
Aussi vrai que le nuage pleure,
Comme la flamme pulvérise,
Aussi vrai que les fleurs de printemps;
C’est vrai que je me sentais
Comment je t’ai blessé:
Tu m’aimes, comme moi,
Je t’aime comme tu m’aimes.
Le soleil peut briller,
Le nuage ne pleure plus,
La flamme peut se propager,
Le printemps ne fleurit plus!
Nous voulons changer
Et ressentir toujours comme ça;
Tu m’aimes, comme moi,
Je t’aime comme tu m’aimes.
Erlaube mir
ERLAUBE MIR, Johannes Brahms
Laisse-moi, douce jeune fille,
Marcher dans le jardin,
Que je puisse regarder
Les roses si belles.
Laisse-moi les cueillir,
C’est le bon moment :
Leur beauté, leur jeunesse
Ont enchanté mon cœur.
Ô jeune fille, ô jeune fille,
Enfant solitaire,
Qui a gravé la pensée
Sur ton cœur
Que je ne regarderai ni le jardin
Ni les roses ?
Tu est le délice de mes yeux,
Je dois le confesser.
Repas de soutien du 21 avril 2018
En vue des concerts Haydn – Mozart de mars 2019
avec le chœur de l’Abbatiale de Romainmôtier
Programme
- O ma belle aurore
- Belle qui tiens ma vie
- Erlaube mir, Brahms
- So wahr die Sonne scheinet , Schumann
- Poï
- Terre jurassienne
- Vamo di core, Mozart (3 chœurs)
- Barcarolle d’Obéron, Offenbach
Poyi, avec traduction et prononciation
Poyi / Poï
Paul-André Gaillard
L’orthographe du patois gruérien, longtemps laissée au bon gré de chacun, a été codifiée dans un dictionnaire. C’est cette orthographe (et pas celle de la partition) qui est utilisée ici, au motif que cela permet de donner en même temps des règles de prononciation. Voir ci-dessous.
poyi alper, ou monter à l’alpage
la poya la montée à l’alpage
lyôba cri par lequel l’armailli appelle ses vaches pour la traite
1.
Pê le tsan di balè hyotsètè Lè djithè dyon i j’armayi Vinyidè ti chu chtou rotsètè Li è le momin dè li trintchi
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1.
Par le chant des belles clochettes Les pâturages de basse altitude disent aux armaillis Venez tous sur ces rochers Il est le moment de le fabriquer (le fromage) |
Refrain
Lyôba don por aryâ Lyôba don por aryâ Li è le tsan le pye bi, le pye dygno d’invide, Li è le tsan le pye bi, le pye dygno d’invide.
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Venez donc pour la traite Venez donc pour la traite Il est le chant le plus beau Le plus digne d’envie Il est le chant le plus beau Le plus digne d’envie
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2.
Lé bâ ou bri dè la chenaye Lè j’armayi chè chon lèvâ E dzoyà li an montâ Bataye Por’alâ i mon j’èlèvâ
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2.
Là en-bas au bruit de la sonnaille (cloche de vache) Les armaillis se sont levés Et joyeux ils sont montés à Bataille (lieu dit) Pour aller aux monts élevés |
3
Tyin trèjouâ din ouna kolâye Le chèré, no chê po l’evê Ouna bala mota chalâye Règalèrè bin di bordzê
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3.
Quel trésor dans une traite Le sérac nous sert pour l’hiver Une belle meule salée Régalera bien des bourgeois |
4.
Kan le kyô l’è din la tsoudêre, L’amuirà rètin le brètsekyô Le farè mourâ chin foumêre, è demindze le prindrè avô
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4.
Quand la présure est dans la chaudière L’amoureux retient l’écume de lait caillé Le fera murir sans fumée Et dimanche le prendra en-bas. |
Le patois est une tradition orale qui, normalement, se transmet de génération en génération.
Dans le canton de Fribourg, cette transmission a été interrompue en 1886, quand les autorités ont interdit le patois à l’école et veillé à ce qu’il soit mal vu partout ailleurs. Cette interdiction n’a été levée qu’en 1961.
Aujourd’hui le patois est à nouveau parlé, enseigné, et publié ‒ Le Piti Prinhyo, d’Antoine de Saint-Exupéry, est sorti en librairie il y a quelques mois.
Prononciation du patois gruérien
Le patois se prononce comme il s’écrit. Il n’y a que trois exceptions
â se prononce comme port, sort
th comme home en anglais, ou comme l’article anglais the (avec la langue entre les dents)
hi se prononce comme nicht en allemand
Pour le reste, c’est logique et facile :
e e comme le chien, ou muet jamais lè
é comme santé
è comme parfait
ê comme tête
a ouvert, comme passé
à comme sâle
o ouvert, comme bol
ô fermé, Paule, saule
u comme dur, sur
an un seul son, comme chant pas deux sons comme dans Anne
in un seul son, comme pain pas deux comme fine
eu un seul son, comme deux,
on un seul son, comme monde pas deux comme bonne
Concerts de Noël 2017
Programme
Cantate Domino Giuseppe-Ottavio Pitoni 1657-1743
Cantate Domino Alexandre Gretchaninoff 1864-1956
Joy to the world Lowel Mason (arrgt John Rutter) 1792-1872
Lo! He comes with clouds descending Mélodie anglaise du XVIIIème siècle
(arrgt David Willcocks)
El nacimiento Ariel Ramirez 1921-2010
En natus est Emmanuel Michael Praetorius 1571-1621
Chant avec l’assemblée Un Sauveur nous est donné
Magnificat Gonzague Monney 1981
Magnificat en si b Durante-‐Pergolesi 1710-1736
Eja, vos pastorculi Joannes Lohelius 1724-1788
Transeamus usque Bethlehem Josef Schnabel 1767-1831
Chant avec l’assemblée Les anges dans nos campagnes
Pastoralmesse in C Ignaz Reimann 1820-1885
Stille Nacht Franz Gruber 1787-1863
Le Comité
Yvette Bourgeois, présidente
Geneviève Leresche, vice-présidente
Elisabeth Dion, secrétaire
Monique Gfeller, membre
Sébastien Bourgeois, membre (en congé)